Chose promise, chose due ! Si, comme moi, vous vous posez des questions sur votre impact environnemental lorsque vous voyagez, voilà un article qui pourra vous aider (j'espère) à y voir plus clair. Avant de commencer, je tiens à préciser que tou(te)s les agences, sites ou liens que je cite dans cet artcile sont totalement donnés à titre informatif et font partie de mon appréciation personnelle, je n'en tire aucun intérêt ou contre-partie quelconque :-)
J'ai toujours beaucoup voyagé, sous toutes ses formes : à pied, en avion, en train, en voiture, à la belle étoile ou dans des hôtels de luxe. J'ai toujours adoré la nature, le sport, j'ai un rythme de vie sain et porté vers le côté simpliste des choses. Mais je dois avouer que je n'ai jamais trop pris le temps de réfléchir à mon impact sur l'environnement en voyageant. C'est pourtant un sujet abordé depuis plusieurs années par les voyagistes en général et les écologistes en particulier. Mais certaines fois la prise de conscience met plus de temps à cheminer. Aussi et surement, parce qu'elle peut être altérée par un "phénomène de mode" certain, nous surfons sur une vague de nouvelles tendances, de nouvelles habitudes de vie (le zero déchet, le bio, l'anti-gaspi, les énergies renouvelables, etc.) mais dont les résultats à long terme sont encore inconnus. Quoi qu'il en soit, ces nouvelles mouvances cachent tout de même une réalité avérée : aujourd'hui, le climat se réchauffe, c'est un fait, à cause des activités humaines, la nature est souvent mise à mal au profit de l'économie et de l'industrie, et la question environnementale se pose désormais dans tous les sujets : cosmétique, alimentation, transport, numérique, énergie, production, produits de consommation, transport, etc. Ainsi chacune de nos actions au quotidien a une répercussion sur l’environnement et il est possible de calculer ce qu'un individu émet en CO2 au cours de sa vie. C'est ce que l'on appelle : l’empreinte carbone. Une bonne base pour démarrer est donc de savoir quelle est votre empreinte carbone actuelle pour essayer petit à petit de la réduire. Pour cela rien de plus simple, il vous faut une connexion internet et environ 10 bonnes minutes devant vous :-)
Cliquez sur ce lien et laissez vous guider : Votre calculateur d'empreinte carbone personnelle - Nos Gestes Climat
Et le voyage dans tout ça ? Les transports sont responsables d’environ 30% des émissions de CO2 dans le monde. Clairement, voyager pollue. Alors que faire ? Faut-il arrêter de voyager ? De mon point de vue, la réponse est non. Voilà, entre autres, 3 bonnes raisons :
Voyager procure un développement personnel incontesté. Il permet de sortir de sa zone de confort, de se challenger soi-même, de se découvrir des traits de personnalités insoupsonnés. En outre, il permet d'augmenter sa capacité d'adaptation et sa flexibilité face à toute situation, developpe la patience et l'altruisme, autant d'atouts qui peuvent être utiles au quotidien ou dans son environnement professionel.
Voyager permet une découverte et un échange culturel riche. Partager, observer, apprendre de l'autre, permet souvent de relativiser, d'être heureux avec ce que l'on possède et de le rendre à nos interlocuteurs. N'oubliez pas, le bonheur est contagieux !
Voyager procure un bien-être personnel et c'est bon pour la santé ! Dans un monde qui tourne à toute vitesse, où l'on est sans cesse sollicité, fatigué et stressé, faire un break fait du bien au corps et à l'esprit.
Et surtout, voyager permet de faire vivre de nombreux pays et de petites communautés qui basent leur économie uniquement sur le tourisme (ou presque). Prenons l'exemple des Seychelles puisque je connais bien cette destination : le tourisme aux Seychelles est le secteur d'activité le plus important de l'économie du pays. Environ 15 % de la main-d'œuvre est directement employée dans le secteur touristique, ou indirectement dans la construction, les banques, le transport et d'autres activités étroitement liées à l'industrie du tourisme. Le tourisme représente 50 % du produit intérieur brut des Seychelles. (Source : wikipédia).
Autrement dit, l'idée est de continuer de voyager mais en prenant certaines mesures pour limiter notre impact sur l'environnement et/ou favoriser le bien-être de notre chère planète Terre. Voici quelques exemples d'actions que vous pouvez mettre en place :
1) Favoriser les transports peu impactant
Comme le train, le vélo ou la marche. On l'oublie trop souvent mais de nombreuses destinations sont accessibles par ces moyens de transports. Voilà quelques idées :
Circuits Vélo et pistes cyclables : Via Rhona, Dolce Via, Traversée des Landes, etc.
Randonnées Itinérantes : Chemins de Compostelle, Traversée du Mercantour, GRs notamment GR20 en Corse, Rota Vicentina au Portugal, etc.
Train : interrail.eu dessert 33 pays d'europe avec un seul pass, train mythique comment l'Orient Express de Londres à Venise, l'agence Explora Projet publiait récemment un post pour aller même juqu'en Islande en train...
Certaines agences se sont effectivement spécialisées dans ce type de voyage, c'est le cas par exemple de Mollow que j'ai découvert il y a quelques temps.
Vous l'avez compris, il existe donc un paquet de possibilités nous permettant, en premier lieu, de limiter l'avion surtout sur les courts trajets. Personnellemnt, j'ai toujours beaucoup utilisé ce moyen de transport, j'ai même une licence de pilote privé car je suis passionnée d'aviation. Mais depuis 3 ans - par la force des choses, évènements persos ou covid par exemple - je n'ai plus ou très peu pris l'avion. Et avec le recul, je me rends compte que c'est l'idéal ! Limiter sa pratique à 1 ou 2 vols par an maximum, ce n'est pas le summum mais c'est déjà un gros pas vers l'avant ; sachant que j'ai tout de même profité de plusieurs week-end ou voyages, quasiment un tous les 2 mois soit 24 destinations ou localisations proches ou lointaines. Que demander de plus ?
Quant est-il des vanlifers, campingcaristes, tourdumondistes en 4x4 ou en camion ? De plus en plus de familles découvrent cette nouvelle "tendance" qui elle aussi represente un nouveau mode de vie, symbole d'une société en pleine migration. Je me suis intéressée à la question car moi même j'adore de type de voyage et nous partons souvent en famille sur les routes pour explorer le monde. Je n'ai pas fait d'études personnelles mais j'ai lu beaucoup d'articles sur le sujet réalisés par de nombreux voyageurs pour comparer leur consommation par rapport à une vie sédentarisée. Et la réponse est souvent une surprise : on ne peut certes pas nier que consommer du diesel pollue, mais en général la tendance s'inverse lorsque l'on prend en compte plusieurs autres éléments notemment :
le nombe de km
la consommation de chauffage
la consommation d'eau
l'alimentation
Je vous invite, à titre d'exemple, à aller lire cet article très interessant que j'ai trouvé sur un blog : La Van-life est elle polluante ? Étude après 1 an de vie en camping-car (laplanetedecaro.com)
2) Favoriser les petites entreprises locales
Il en va de soi, n'allez pas chercher un Mac Donald au fin fond de l'Amazonie ou un Marriott International sur les steppes mongoles. Si vous voulez favoriser le tourisme durable, faites vivres les petites entreprises locales : utiliser une agence locale pour vos prestations d'excursion et de transferts, dormez chez l'habitant ou dans une chambre d'hôtes, régalez vos papilles avec le restau du coin. Vous n'en serez que plus dépaysé. Si vous ne savez pas où trouver les infos, un Travel Planner saura vous conseiller pour aller droit au but sans passer par des intermédiaires et pour éviter les grosses enseignes internationales.
3) Compensation Carbone
Si vous voulez néanmoins réserver votre voyage en avance depuis la métropole, en passant par une agence de voyage classique ou un Tour Opérateur, certaines d'entre elles/eux ont réfléchi au sujet environnemental et propose des "compensations carbones". Ainsi, une partie des fonds récoltés à chaque voyage est réinvesti dans un fond qui permets des actions bénéfiques sur la planete (reboisement, etc.)
Attention tout de même à de fausses idées reçues :
Il ne suffit pas de replanter des arbres en Amazonie simplement pour avoir bonne conscience. La reforestation peut-être une solution si elle est effectuée correctement. Je vous propose un article intéressant sur le sujet : Ne suffit-il pas de planter des arbres pour compenser les émissions ? – Jean-Marc Jancovici
Et il n'y a pas que ça, de nombreuses autres actions peuvent être menées dans un but écologique. Le plus important, mais pas des moindres je vous l'accorde, est de s'assurer que l'entreprise que vous sollicitez à réellement mené ces actions.
Vous pouvez également opter pour un hôtel qui ait un label environnemental : Clé Verte par exemple. Pour cela, il existe des plateformes qui ressencent ces établissements comme par exemple GreenGo.
Pour cloturer cet article, que j'espère le plus complet possible, je vous invite à me dire de votre côté quelles actions vous mettez déjà en place ou aimeriez mettre en place lors de vos déplacements. Avez-vous d'autres ideés pour limiter nos émissions carbones lors du voyage ? Quelles concessions êtes vous prêts à faire pour voyager plus responsable ? Certains se demanderont peut-être pourquoi faire un effort quand d'autres n'en font pas. Certes. Je vous rejoins sur ce point. Mais le progrés ne s'amorce-t-il pas grâce à la démarche d'une seule personne motivée ? Je pense qu'il faut voir cela comme une question personnelle, une envie, une conscience qui se crée et qui permet de jouer une petite (ou grande) part dans la préservation de nos ressources. J'aime notre Terre et la nature et savoir que je contribue un minimum à sa préservation, me permet de vivre plus sereine...
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